Top rencontres animalières 2023

Encore une fois cette année, j’ai eu des rencontres exceptionnelles avec différents animaux! En plus de passer plus de temps sur l’eau que jamais avec les baleines, j’ai eu la chance de rencontrer des animaux que je n’avais jamais vus de ma vie! En plus de ces rencontres, mon année aura été marquée par le lancement de mes ateliers photo en mer avec les baleines et du lancement de mon livre « Estuaire – Au pays des baleines », un projet sur lequel je travaillais depuis presque 4 ans. J’ai également été très heureux d’apprendre que mon image de cormoran sous un arc-en-ciel avait remporté le premier prix Fleuve Saint-Laurent du Concours photo Nature Sauvage magazine. Retour sur cette année haute en couleur!

Les martres

Après quelques jours passés sur une île en plein milieu du Lac Ontario, j’ai continué ma route vers un grand parc connu pour la présence de martres. C’est un animal que je n’avais jamais observé de ma vie, et qui était dans mon top 3 de ceux que je voulais observer et photographier. J’ai rejoint des amis sur place qui m’ont montré les meilleurs endroits, et dès mon arrivée sur les lieux, nous avions déjà 3 martres juste devant nous, dans une superbe neige qui venait de tomber la nuit précédente! J’ai été très impressionné par ces animaux. C’est plus gros que je le pensais, je dirais à peu près comme un petit chat, fait sur le long. Mais malgré leur poids et leur taille, elles sont étonnamment habiles en hauteur dans les arbres! C’était très impressionnant de les voir sauter de branche en branche en se demandant si l’une d’elles n’allait pas casser. Et pourtant, elles choisissaient les bonnes! Et comment résister à leur si jolie face…. Cuuuuute!! 

Les loutres

Lors de ma première visite en Ontario, j’avais eu la chance d’observer un couple de loutres sur un petit étang. Comme j’y étais avant tout pour les martres, je n’avais pas pris le temps de prendre de bonnes images des loutres. Mais après 16 heures de voiture, revenu chez moi, j’ai regretté d’avoir raté cette chance avec cet autre animal que je n’avais jamais vu… Une semaine après j’étais reparti! Un autre 16 heures de route. Cette fois, j’ai pris beaucoup plus le temps d’observer le couple, de comprendre leurs habitudes, puis je me suis installé de manière stratégique en me basant sur les observations que j’avais faites. Ça a pris du temps, mais j’ai fini par avoir des loutres tout près de moi, sous une belle neige à gros flocons ! Beaucoup de gens sont passionnés par l’allure des loutres. Je dois avouer que personnellement, d’un point de vue émotif, les martres viennent me chercher beaucoup plus! Mais d’un point de vue de technicien de la faune, le couple de loutres était passionnant à observer! Elles jouaient, mangeaient différentes proies sur la glace devant moi, perçaient la glace pour remonter en surface, et jouaient ensemble. C’était un très, très beau moment.

Poulettes des neiges

Au début de l'hiver, alors que j'étais en pleine préparation pour mes expéditions hivernales, j'avais en tête de monter assez loin au nord pour aller y chercher des lagopèdes et les photographier. J'ai toujours été fasciné par ces oiseaux que je trouve absolument magnifique ! J'en ai fait part à un ami qui m'a alors informé que 3 lagopèdes venaient d'être observés à seulement 2 heures de route de chez moi. C'est peu dire que les plans ont très rapidement changé ! Le lendemain matin, j'étais debout très tôt afin de prendre la route dans l'espoir de les voir. Il faut savoir que c'est exceptionnel de les voir autant au sud. Même si nous sommes sur la Côte-Nord, ils se trouvent habituellement bien plus haut en latitude !

Je n'avais que très peu d'informations sur leur localisation... Je savais que ce ne serait pas facile, mais j'ai tout de même tenté ma chance. Arrivé sur les lieux, rien ne ressemblait à ce à quoi je m'attendais. Je me trouvais dans une rue habitée des plus classiques. Je m'attendais plutôt à trouver de grands milieux ouverts en lisière de forêt. Un peu surpris du lieu, j'entreprends tout de même d'inspecter les alentours. Pendant plus d'une heure, je marche la rue de long en large scrutant attentivement tous les terrains enneigés aux jumelles. Je n'ai rien trouvé... J'avais un doute depuis le début, mais ce doute semblait se confirmer : il ne s'agit pas du tout d'un habitat favorable à cette espèce... De plus, aucunes traces des lagopèdes. J'étais un peu perdu à ce moment, puisque je ne savais plus où chercher ! J'étais sur le point de penser partir lorsque j'ai vu des gens passer en voiture avec des jumelles au cou. Je me suis permis de leur demander s'ils étaient au courant de la présence des lagopèdes dans le secteur et BINGO ! Ils m’ont alors guidé sur un terrain privé, loin au fond d'un champ, m'indiquant le lieu où ils avaient été observés. Il y avait des traces de lagopèdes absolument partout !! Comme ils n'étaient pas dans le champ, j'ai décidé de quitter le couple d'ornithologues et d'entreprendre une recherche seul dans le bois. La neige fraîche et épaisse me faisant parfois m'enfoncer jusqu'à la taille mais je continuais ma recherche puisque à l'occasion, je croisais de petites talles de saule remplies de traces des poulettes ! Je me suis enfoncé profondément dans la forêt pendant plusieurs heures à travers les branches et dans la neige épaisse. En milieu d'après-midi, j'étais épuisé et je commençais à avoir froid, je décide donc de renoncer et de retourner vers ma voiture pour quitter. C'était la deuxième fois que j'allais m'en aller... Mais encore une fois, on ne me laissera pas faire !

Revenu à la civilisation, alors que je m'apprêtais à remballer mon matériel, je croise un autre couple d'ornithologues. Lorsque je leur raconte mon aventure, il leur semblait impossible que j'ai fait la route pour repartir bredouille. Le monsieur très gentil insista pour appeler la personne qui les avait trouvés, un ornithologue réputé dans la région et beau-fils des propriétaires des lieux. Je refusai gentiment son offre. D'abord parce que je n'étais pas à l'aise de le déranger seulement pour moi et que j'avais froid, faim et que j'étais épuisé. C'est très exigeant de marcher dans la grosse neige sans raquettes pendant des heures ! Mais il insista, ne me laissant pas trop le choix. 15 minutes plus tard, l'ornithologue en question arrive sur place. "Nous allons y retourner ensemble, et je vais te les trouver". Allez... Il me faut une bonne dose de motivation, mais je voulais vraiment les voir, alors je décide de tenter ma chance à nouveau.

Nous repartons donc vers la forêt tous les deux, lui en raquette, moi toujours avec de la neige entre les genoux et la taille en fonction des endroits. Nous avons refait le même chemin que j'avais fait à l'origine. Il était surpris d'apprendre que les lagopèdes avaient pu couvrir un territoire si grand et voulait le voir! Puis, nous avons traversé la forêt pour se rendre dans les champs voisins, espérant les trouver dans un coin que lui connaissait bien. Après 2 heures de recherche approfondie, il nous fallut se résigner. La journée était bientôt finie, il fallait rentrer.

Sur le chemin du retour, je pris les devants sur lui puisque qu'il a voulu aller jeter un dernier coup d'oeil dans un petit sentier qu'il connaissait. Alors que je voyais les maisons réapparaitre et que j'étais presque revenu à ma voiture, je ne cherchais même plus les lagopèdes. En sortant de la forêt, dans un bouquet de petits bouleaux, mes yeux croisent le regard de cet oiseau blanc que j'espérais tant ! Ils se trouvaient juste là à 3 mètres de moi, 3 lagopèdes figés. Ils étaient tout aussi surpris que moi de cette rencontre. Je me suis penché lentement pour reculer afin de ne pas les effrayer. Puis, alors qu'il n'y avait presque plus de lumière, j'ai pu passer presque une heure en leur compagnie.

Une fois la nuit tombée, je suis rentré transis de froid. Je ne sentais plus mes doigts et mes vêtements mouillés me faisaient grelotter. Mais je ne pouvais être plus heureux après toute cette aventure ! À trois reprises durant la journée, j'ai failli m'en aller... Et pourtant, j'ai tout de même pu les voir, ces oiseaux un peu mythiques... C'est là qu'on voit que parfois, la chance est un facteur important dans ces rencontres !

Baleines à bosse

Le printemps arrive et les premières sorties sur l’eau ne sont pas très fructueuses! C’est normal! C’est le début de saison, il faut se mettre en mode recherche. Quel bonheur de se retrouver au large, à regarder au loin les montagnes et espérer déceler un souffle sur la ligne d’horizon. Il faut être attentif, rester aux aguets. On ne sait pas encore ce que la saison nous réserve et c’est très excitant! Assez vite, nous sommes chanceux d’avoir des baleines à bosse qui arrivent dans notre secteur, loin de Tadoussac. Nous avons donc eu la chance de passer beaucoup de temps seuls avec plusieurs d’entre elles. Puis, les sorties au coucher du soleil commencent! Et puis cette incroyable expérience qui n’arrive qu’une fois dans une vie avec Queen la baleine à bosse (histoire que je vous raconte dans la prochaine section!). Ces baleines qui sautent hors de l’eau alors qu’il fait pratiquement noir… Les coups de pectorales, les coups de nageoires caudales… Les énormes souffles si puissants, si forts… Ces animaux me fascinent, je ne pense pas qu’il existe un moment, un endroit, où je me sens mieux qu’avec les incroyables baleines à bosse du Saint-Laurent. Cette année, j’ai également commencé à faire mon « pokédex » de baleines à bosse, un catalogage de tous les individus que j’ai été en mesure de photographier dans ma vie. Ça a changé mes objectifs et ma manière d’approcher la photo avec les baleines. C’était une motivation de plus pour multiplier le temps sur l’eau malgré la fatigue ou les conditions météo. J’ai également commencé à faire des sorties tests pour mes ateliers photo en mer, que j’offrirai d’ailleurs officiellement à partir du printemps 2024! Si vous avez envie de venir photographier les baleines avec moi, vous trouverez plus d’informations sur cette page…

Les Macareux

Quel plaisir de revenir sur cette île magnifique qu’est l’île aux perroquets, au large de Mingan. C’était seulement la deuxième fois que je m’y rendais pour passer du temps avec la colonie de macareux. À ma première visite, j’avais beaucoup exploré et je connaissais maintenant les endroits où me placer pour obtenir les meilleures images. Deux journées entières sur l’île m’auront permis d’obtenir des images dont je rêvais de ces magnifiques oiseaux, malgré le temps très changeant et imprévisible! Ma visite aura aussi été marquée par une colonie de phoques gris qui hurlaient au loin dans le brouillard. Ce sont des bruits uniques et très forts, qui résonnent vers le large. Je peux comprendre que ces sons, très impressionnants, ont pu faire naitre des contes et légendes de monstres marins à une époque où on connaissait moins bien ces animaux!

Queen - La reine des baleines

Ahhh.. Ce moment avec Queen! Si vous me suiviez sur les réseaux sociaux, vous en avez certainement entendu parler. Alors que j’étais en croisière aux baleines entre Bergeronnes et Tadoussac, Queen la baleine à bosse m’aura fait vivre un des plus beaux et forts moments de ma vie. Si vous n’avez pas encore entendu l’histoire, je vous invite à visionner cette vidéo dans laquelle vous pourrez voir de nombreuses images de ce moment.

Le petit rorqual

Après le marsouin commun, le petit rorqual est la baleine la plus commune dans le Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. Depuis 2010, j’en observe presque tous les jours durant les 6 mois que dure la saison estivale. Ils sont fascinants à observer puisqu’il est possible de les voir s’alimenter en surface à l’occasion, utilisant les rives abruptes du bord de mer pour piéger les bancs de poissons. Ce sont également des animaux très rapides et imprévisibles. Ils sont donc très difficiles à photographier, beaucoup plus que les baleines à bosse par exemple! Après autant de temps avec ces animaux, c’est vers la fin de l’été que j’aurai réussi une image que j’attendais depuis longtemps… des années! Un petit rorqual en alimentation de surface. On voit très bien l’eau qui ressort de ses fanons, laissant les proies piégées à l’intérieur de sa bouche. Lorsqu’ils sont actifs, les vaisseaux sanguins se dilatent et la gorge devient rose. Qu’est-ce que je pouvais demander de mieux qu’un ciel de la même couleur pour mettre en valeur ce moment épique!

Le cormoran et l’arc-en-ciel

Il y a des images parfois qui sortent du lot... Et souvent, ce ne sont pas les expéditions prévues d’avance. Lorsque j’ai pris cette image, j’étais dans le Charlevoix, plus précisément à Saint-Irénée. J’étais en mode vacances. Je n’y étais pas du tout pour faire de la photo. En se rendant dans une biscuiterie artisanale, j’ai aperçu ce cormoran sur son rocher au loin en face de la route. Quand j’ai vu l’arc-en-ciel à côté, j’ai tout de suite visualisé l’image et je n’ai pas pu m’empêcher de tenter le coup! Je suis donc descendu vers la mer en Crocs (c’est tout ce que j’avais!), dans la boue de marée basse afin de trouver le meilleur angle possible pour enligner le cormoran et l’arc-en-ciel. C’est clairement une de mes images préférées.

L’épervier et le Geai

J'étais à l'extérieur et je discutais. J'entends soudainement un cri qui ressemble à un geai bleu, mais très fort et persistant en arrière de moi. Je file rapidement vers l'orée de la forêt pour voir ce qui s'y passe. Sur le coup, je me suis imaginé qu'un chat venait d'attraper un geai bleu ou un autre oiseau et je voulais tenter de l'effrayer. En arrivant près des herbes hautes, quelle ne fut pas ma surprise de voir au sol un épervier brun retenant au sol un geai bleu qui se débattait en criant très fort. Il faut savoir qu'à l'habitude, les éperviers ont tendance à attraper de tout petits oiseaux, comme les juncos par exemple, qui meurent très rapidement sous les serres acérées du rapace. Mais un geai bleu, c'est un oiseau assez robuste et presque aussi gros qu'un épervier! Comme l'épervier n'arrivait pas à tuer le geai, il s'est mis à le déplumer avec son bec pendant que le geai continuait à se débattre et à crier. C'était une scène de nature très intéressante, mais horrible à observer... j'étais pris entre mon envie de m'en aller, de détourner le regard et ma curiosité du monde sauvage qui me disait de documenter cette scène très particulière. Le tout a duré presque 20 minutes. 20 minutes durant lesquelles le geai bleu se faisait littéralement manger vivant. Puis, il a finalement cessé de bouger et de crier. Ça a été un réel soulagement... Lorsque j'ai pris cette image de l'épervier, le geai était toujours en vie, ça vous donne une bonne idée... Durant toute cette scène, un phénomène très intéressant est arrivé. Au début de l'attaque, un autre geai est venu tourner autour de la scène en criant pendant quelques secondes avant de repartir. 5 minutes plus tard, il est revenu avec 7 de ses congénères. Les geais tournaient autour de l'épervier en criant tous en cœur, observant l'un des leurs se faire manger vivant sans pouvoir rien y faire. Je suis persuadé que si les 8 s'étaient lancés sur l'épervier, il n'aurait pas eu le choix de lâcher sa proie, mais ils n'ont pas osé. Cependant, c'était beau de voir la solidarité entres ces individus, qui tentaient du mieux qu’ils le pouvaient de sauver la peau d'un des leurs. L'épervier lui, a fini de manger son énorme repas puis s'est endormi au sol, la tête dans les plumes, avec les restes du geai juste à côté.


C'était une scène très difficile à observer... Sur le coup, mon instinct et mes émotions me donnaient envie d'aider le geai... Mais jamais je n'interviendrai dans un processus naturel comme celui-ci. La nature est très dure mais l'épervier a également besoin de prendre des forces pour entamer sa longue migration d'automne et cette journée a été plus que bénéfique pour lui! Il ne faut pas le voir comme un méchant tueur de geai bleu, simplement un animal qui tente de survivre et de s'adapter, comme les autres.

La panne de courant

J’ai vécu un moment magique... J'avais vu en début de soirée qu'il y aurait peut-être une possibilité de voir des aurores boréales, mais qu’elles seraient de faible intensité et les chances n'étaient pas énormes. Puis, vers 21h30, survient une panne de courant. Le village de Bergeronnes en entier est plongé dans le noir. Depuis mon balcon, j'aperçois une lueur blanchâtre au-dessus des montagnes. Ce sont des petites aurores comme j’en vois relativement souvent. Je décide de profiter de ce moment unique avec la panne de courant pour aller photographier le village sous les aurores, chose qu'il est impossible de faire habituellement. Je me positionne près de l'église et prends quelques photos. Il faisait très froid et j'avais les doigts gelés. Je tentais quelques compositions différentes afin d'avoir un souvenir de cette soirée spéciale de panne de courant. J'étais bien content d'avoir pu assister à cela...


Puis, au moment où je me décide à partir, parce que j'avais beaucoup trop froid, le ciel a littéralement explosé sous mes yeux. D'abord d'immenses colonnes de lumière verte et mauve sont sorties de l'arrière des montagnes, puis une grosse boule de lumière blanche a jailli à travers les colonnes qui elles-mêmes brillaient. Puis, ces immenses serpents verts qui ondulaient rapidement. Et tout cela à l'œil nu ! Il faut savoir que souvent, les aurores que l'on voit sous nos latitudes sont très faibles en intensité et c'est en exposant longuement avec l'appareil photo que l'on peut en voir le détail et les couleurs. Mais cette fois, je voyais une photo animée de mes propres yeux. C'est ce que je m'imagine quand je pense à ce que l'on peut voir dans le grand nord. C'était toute une soirée... À ce moment-là j'aurais pu perdre un doigt à cause du froid, ça ne m’aurait pas dérangé. C'était magique, sublime, incomparable... Quelles étaient les chances que la meilleure soirée d'aurores boréales de ma vie survienne pile au moment de la panne électrique? C'est une scène qui ne se reproduira probablement jamais, et je suis très content d'avoir bravé l'hiver et le vent pour revenir avec ces images de mon village d'adoption.

Le buck

Originaire de Sherbrooke, j’y ai habité la majeure partie de ma vie. Durant tout ce temps, je n’avais jamais pris le temps de m’intéresser particulièrement aux cerfs de virginie. J’en ai croisé souvent, très souvent! Mais toujours des femelles et des jeunes. Depuis quelques années, alors que j’habite maintenant la Côte-Nord, je rêvais de voir et de photographier un buck (un mâle avec des bois!). C’est que sur la Côte-Nord, les chevreuils sont très, très peu communs… J’ai donc profité de mon passage dans le sud du Québec pour les fêtes, pour partir à la rencontre des cerfs et tenter de trouver un mâle. Il faut savoir qu’à cette période, beaucoup de mâles ont déjà perdu leurs bois! J’ai trouvé un groupe dans lequel il y avait plusieurs femelles et jeunes qui s’alimentaient. Les jeunes, avec leur premier gros pelage d’hiver étaient vraiment mignons. Un peu plus tard, j’ai croisé mon premier mâle, mais celui-ci venait tout juste de perdre ses bois. La cicatrice sur sa tête était rouge vif et du sang coulait le long de sa tête. Je serais arrivé 20 minutes plus tôt, j’aurais probablement eu la chance de le voir avec ses bois. Ça semblait être un gros mâle en plus. Puis, alors que je l’observais, arrive à travers les arbres, au loin, ce jeune buck, portant encore fièrement son petit mais magnifique panache. J’étais en extase! Quel beau moment, après toutes ces années à côtoyer ces animaux, d’enfin vivre un moment comme celui-ci. C’était la toute fin de la journée, il faisait très sombre dans le bois, mais à ce moment-là, tout ce qui comptait, c’était lui et le moment.

Merci! <3

Un immense merci à vous tous et toutes de me suivre! Ça me motive à poursuivre et tenter de nouveaux défis. J’ai déjà de nombreux projets pour 2024. Si vous désirez soutenir mon travail, n’hésitez pas à partager en masse mes images sur les réseaux sociaux, j’ai besoin plus que jamais de faire connaître mon travail! Vous pouvez également vous procurer une impression disponible sur ma boutique d’une de mes images ou encore mon livre Estuaire. Les fonds amassés me servent à financer mes expéditions photo! Un grand, grand merci à tous et je vous souhaite une merveilleuse année 2024, pleine d’animaux!

 

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